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Le 6 mai 2021, Dassault a dévoilé son nouveau jet d’affaires, le Falcon 10X de 75 millions de dollars, dont l’entrée en service est prévue fin 2025.
Après les précédents modèles (8X, 7X, 6X, 900LX, 2000LXS, 2000S), le Falcon 10X est un grand jet d’affaires intercontinental en cours de développement par Dassault Aviation, venant concurrencer le Bombardier Global 7500 ou encore le Gulfstream G700. Dassault a misé sur le confort, avec une cabine spacieuse très lumineuse et connectée, ainsi que sur le respect de l’environnement pour se démarquer. L’avion va bénéficier des dernières avancées technologiques en matière de motorisation, de l’impression 3D à la consommation de biocarburants. La voilure du Falcon 10X sera en composites, rendant l’avion plus léger avec une solidité maximale légèreté et une traînée minimale. Les ailes sont conçues pour favoriser la vitesse et une performance optimale. Elles offrent également une excellente maniabilité aux basses vitesses d’approche, grâce à des dispositifs hypersustentateurs perfectionnés.
Le Falcon 10X pourra également assurer des vols sur de très longues distances, avec une distance franchissable de 13 890 km avec une vitesse maximale de Mach 0,925. Par conséquent, la cabine a aussi été pensée pour assurer un confort maximal. En plus d’être une des cabines les plus silencieuses jamais conçues par Dassault, les 38 hublots ultra-larges du jet d’affaires permettront une luminosité maximale. Ensuite, la cabine offrira un choix de plusieurs configurations intérieures, et sera conçue pour être la plus spacieuse du marché avec des dimensions plus grandes que le plus grand des jets privés existant à l’heure actuelle. Puis, la qualité de l’air n’a pas été négligée : l’air sera purifié grâce à des filtres ozone/COV.
Avec le Rolls-Royce Pearl® 10X, le Falcon 10X est équipé de l’un des moteurs les plus avancés et les plus efficaces de l’aviation d’affaires. Il donne à l’avion la puissance nécessaire pour décoller et monter rapidement au-dessus du trafic aérien et des turbulences. Puis, sa consommation en carburant est plus propre avec moins d’émissions de carbone, et dégage moins d’émissions sonores. Tout cela est possible en partie grâce à des aubages imprimés en 3D qui permettent de réduire la masse du rotor dans le moteur, une chambre de combustion à très faibles émissions dotée de la technologie ALM, une turbine et un échappement LP (basse pression) peu bruyant.
Dans le cockpit, tous les écrans sont tactiles. Les écrans sont dotés d’une fonction multi-touch, ce qui permet aux pilotes d’agrandir ou de réduire les images de navigation du bout des doigts, comme sur les écrans de smartphones. Dans l’ensemble, l’automatisation permet aux pilotes de gérer plus facilement le vol tout en étant moins immergés dans les tâches techniques de routine.
Une suite tout-en-un de fonctions et d’applications nommée FalconSphere permettent aux pilotes et au personnel des opérations aériennes de préparer et de gérer les missions avec plus de facilité et de précision. Lors de longs vols, pouvant dépasser 15 heures, le cockpit est suffisamment spacieux pour que les sièges des pilotes puissent être entièrement couchés. Cette disposition unique et innovante anticipe l’allocation réglementaire de crédits de temps de service pour les vols à deux pilotes.
Puis, le Smart Throttle de Dassault, la commande de puissance primaire, connectée au système de commande de vol numérique, est unique en son genre. Elle relie la gestion numérique de la puissance des deux moteurs et ajuste automatiquement la puissance selon les besoins dans un grand nombre de scénarios.
De plus, le Falcon 10X sera aussi capable de voler dans des conditions de visibilité quasi nulles, grâce au FalconEye®, système de vision combinée en tête haute, et aux deux visualisations « tête haute » pouvant servir d’écrans principaux de vol. Ce système s’appuie sur l’expertise de Dassault acquise dans le cadre du programme Rafale.
La fabrication des différents composants de l’appareil implique aussi d’autres acteurs extérieurs de l’industrie de pointe, tels que Honeywell Aerospace, Liebherr-Aerospace ou encore GE Aviation.
Une autre utilisation potentielle intéressante envisagée pour le Falcon 10X est sa militarisation en tant que patrouilleur maritime de la marine française, pour remplacer l’avion patrouilleur Altlantique 2 de la France, qui aurait dû initialement être remplacé par le programme franco-allemand de patrouilleur MAWS. Un tel projet impliquerait un certain nombre de modifications de l’intérieur de la cabine pour ajouter des systèmes embarqués.
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