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Le SCAF représente un élément essentiel sur le plan politique et industriel de la capacité européenne aéronautique future dans la défense. Ce qui explique l’échelle mondiale de l’enjeu, essentielle à l’affirmation de l’Union européenne sur la scène internationale.
Les enjeux autour du SCAF :
Les technologies importantes qui seront utilisées pour la fabrication du New Generation Fighter sont en jeu. Selon le directeur adjoint de l’IRIS Jean-Pierre Maulny, la propriété intellectuelle représente l’un des principaux enjeux franco-allemands autour du programme de défense SCAF.
Dassault considère que le background (les technologies qu’on va utiliser pour développer et fabriquer le démonstrateur, dans le jargon des droits de propriétés intellectuelles), fait la valeur de l’entreprise est donc ne veut pas le céder. Car il servira à développer le futur SCAF et constitue la richesse technologique de Dassault.
D’un autre côté, les allemands considèrent qu’ils vont payer pour financer une capacité militaire dont ils n’en n’auront pas la maitrise car ils n’auront pas accès à ce Background.
Accord sur les droits de propriété intellectuelle :
L’information est tombée la semaine dernière. Les trois pays du programme SCAF (France, Allemagne, Espagne) sont arrivés à un accord, avec les principaux partenaires industriels (Dassault Aviation et Airbus sur le vecteur, Safran et MTU pour le moteur). Selon l’entourage de la ministre des Armées, Florence Parly, les industriels se sont mis d’accord sur le point qui menaçait l’éclatement du programme qui est les droits de propriété intellectuelle.
La phase 1B du programme, celle qui couvre les travaux du programme entre 2021 et 2024 devrait être annoncée à l’automne, pour 3,5 milliards d’euros. Avec la participation de chacun des trois pays au financement d’un tiers du programme.
Cependant, La phase 2 qui verra la fabrication du démonstrateur et la mise en vol d’un ou deux exemplaires de prototypes et de types de remote carriers, n’est pas encore défini.
Les premiers vols auraient lieu en 2026-2027. Il reste encore plusieurs étapes majeures à franchir, puisque trois configurations différentes de prototypes qui sont toutes bimoteurs, et six de remote carriers allant du missile de croisière amélioré à un vrai drone de combat, sont encore en lice : un tiers des designs iront aux essais en vol.
Un nouvel acteur entre en jeu :
Il s’agit du groupe italo-britannique Leonardo qui rachète 25,1% d’un autre radariste, l’électronicien allemand Hensoltd AG, une ancienne filiale d’Airbus spécialisée dans les radars et directement impliquée dans le système de combat aérien du futur SCAF.
La prise de participation annoncée, coutera au groupe italo-britannique 606 millions d’euros. Ce qui permettra à Leonardo de devenir l’un des principaux actionnaires de la société allemande. Les deux entreprises travaillent déjà ensemble sur l’Eurofighter. Le groupe est aussi impliqué dans le programme britannique FCAS (Futur combat air system) avec le Tempest, l’avion destiné à remplacer les Typhoon. Ainsi, Leonardo, dont le ministère italien de l’Economie et des finances est actionnaire à hauteur de 30,2%, sera impliqué dans les deux avions européens du futur.
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