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Suite à la crise du Covid-19, le gouvernement a lancé début septembre 2020 le plan de relance de 100 milliards d’euros destinés à faire face à l’épidémie et à relancer l’économie. Alors que Bruno Le Maire annonce la fin de ce plan de relance, il est temps de comprendre comment il a soutenu l’investissement et la modernisation du secteur aéronautique.
Nombreuses sont les entreprises qui ont répondu à l’appel à projet lancé par l’Etat dans le cadre du plan France Relance. Le fond dédié à la modernisation de la filière aéronautique se présente sous forme de subventions et s’inscrit dans les limites de la réglementation européenne des aides publiques aux entreprises.
Bien décidées de faire de cette crise une opportunité, les entreprises de toutes tailles ont fait le choix de faire la demande pour bénéficier du plan de relance. Bien que les stratégies et motivations sont différentes. Diversification ; relocalisation ; internalisation ou innovation, le but est le même pour les dirigeants bénéficiaires : relancer l’activité et préparer le futur “post covid“ après la baisse d’activité enregistrée en 2020.
C’est le cas notamment de la société ST Composites, spécialisée dans les pièces composites aéronautique. Fortement impactée par la crise, l’entreprise grâce à l’aide de l’Etat compte dans un premier temps se mettre au service d’autres secteurs comme les drones, la santé, les télécoms et le luxe. Et dans un deuxième temps vise une transformation de l’organisation en misant sur la numérisation la robotisation et l’impression 3D. c’est cette transformation qui a bénéficié de l’aide de l’Etat : un investissement de 1M€ auquel les pouvoirs publiques participent à hauteur de 800 000 €.
La PME tarbaise Adhetec qui appartient au groupe Alvest dont le chiffre d’affaires a baissé de 30%, a fait le choix de la diversification également. En effet l’entreprise, qui déploie des solutions adhésives de décoration intérieure et extérieure, mais également des produits de protection et de masquage, va recevoir une subvention de 1,2 M€ dans le cadre d’un projet de diversification et de robotisation d’environ 3M€.
De son côté, la société LIEBHERR-AEROSPACE TOULOUSE, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’air dédiées aux aéronefs, a déposé un projet d’internalisation d’un composant clé qui était précédemment importé des Etats-Unis. La société a pour ambition de moderniser ses outils de production, ce qui s’aligne avec les ambitions affichées par le plan France Relance.
Pour l’ETI, le soutien de l’Etat se formalise par l’accord d’une subvention de 2,4M€ dans le cadre d’un projet qui représente un investissement global de 5M€.
L’innovation fait également partie des piliers de plan de Relance. D’ailleurs la start-up innovante Syntony, spécialisée dans les solutions de localisation au service de l’industrie aéronautique et spatiale, a porté un projet et un programme de R&D baptisé « Locnes » pour localisation et navigation en souterrain. Concrètement, l’entreprise souhaite étendre sa solution au système Galileo permettant de faire fonctionner le GPS dans les souterrains. Il s’agit d’un projet d’investissement qui nécessite 1M€ et qui est subventionnée par l’Etat à 80%.
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