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Alors que la transition climatique est inhérente au marché énergétique, l’Europe s’engage aussi renouveler son parc d’énergies renouvelables. En effet, ce secteur en plein essor lance les jeunes entreprises dans une course à l’innovation et ce, notamment avec l’éolien offshore à hydrogène.
Leader du secteur éolien, l’Europe ambitionne de multiplier par vingt d’ici à 2050, sa capacité de production d’éoliennes en mer. Ce secteur d’activité sera très porteur pour l’économie européenne. Premièrement, il génèrera emplois, constructions d’usines et d’infrastructures portuaire, tels que : l’aménagement du port d’Ostende en Belgique. Ensuite, il permettra aussi à de jeunes entreprises et start-ups de s’affirmer dans ce marché grâce à l’émergence de leurs innovations. “Il y a une forte demande pour cela,” assure Yvon Timmerman, manager de projet et cofondateur de Blue Power Synergy.
En 2020, 356 nouvelles éoliennes offshore réparties entre 9 parcs ont été mises en service dans les eaux européennes selon Wind Europe, association européenne de l’énergie éolienne. Les Pays-Bas sont en effet détenteurs de plus de la moitié des nouvelles installations européennes devant la Belgique, la Grande Bretagne et l’Allemagne.
De plus, en novembre de la même année, la Commission Européenne avait déjà présenté une stratégie relative aux énergies renouvelables en mer dans laquelle elle fixe l’objectif d’augmenter la puissance éolienne offshore dans l’UE à 60 GW en 2030 et à 300 GW pour 2050. Pour cela, la Commission Européenne envisagera un décaissement total de près de 800 milliards d’euros à l’horizon de 2050. Grâce à cet investissement l’éolien offshore représenterait 2% de l’électricité consommée en Europe.
Dans le cadre de l’application de « l’objectif carbone 0 », la décarbonation des territoires reste un enjeu principal. Ainsi, grâce à son rôle clé dans le stockage de l’énergie de l’électricité, l’hydrogène pourra être produit en liant les éoliennes aux électrolyseurs qui scinderont l’eau. Ce type d’éolienne fournira une solution concurrentielle à l’hydrogène vert dans l’industrie et disposera d’une certaine autonomie qui garantira un fonctionnement hors réseau. C’est que cite Christian Bruch, PDG de Siemens Energy « On pourra ainsi ouvrir davantage de sites éoliens et de meilleure qualité ». Puissantes, ces éoliennes pourront brasser 39.000 mètres cubes d’air pour un diamètre de 222 mètres. A ce jour, malgré le coût élevé de de 120 millions d’euros de ce projet qui naîtra à l’horizon de 2025, cette filière s’annoncera particulièrement rentable.
La Société britannique Cerulean Winbds spécialisée dans les énergies vertes, annonce pour 2024 son projet de construction de 200 d’éoliennes offshore en mer du Nord. Ce parc éolien sera envisagé pour l’alimentation du réseau électrique britannique et des installations de production d’hydrogène vert destiné à un usage sur le territoire anglais, voire à être exporté.
On estime ainsi la création supplémentaire de 200000 postes sur une période de cinq ans.
En addition de ces éoliennes à hydrogène, un nouveau concept apparait : les éoliennes à hydrogènes offshores flottantes. Apparues peu après les premières éoliennes à hydrogène vert, c’est au partenariat entre les start-ups Lhyfe et Doris que l’on doit la création de ce produit novateur baptisé NerehydTM. Il combine le savoir-faire de Lhyfe en matière de production d’hydrogène renouvelable et la solution d’éolienne flottante de Doris appelée Nerewind.
En conformité à la loi de la transition énergétique pour la croissance verte promulguée en 2015, la France s’est fixé l’objectif d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de la France en 2030. Le parc français est à ce jour, le cinquième plus important d’Europe avec une capacité de 16,5 GW en 2019.
Avec un total de 22 600 emplois en France, l’éolien est le premier employeur dans le secteur des énergies renouvelables. De nombreuses multinationales françaises prennent part dans cette industrie :
Enfin, la France possède aussi la plus grande usine éolienne du monde : l’usine de Cherbourg. Elle produit les plus grandes pales éoliennes du monde avec 107 mètres de long. La société occupe actuellement environ 600 salariés à Cherbourg et en recrute 200 supplémentaires.
Ce secteur industriel est très prometteur. Aussi bien en matière d’innovations et d’investissements, nombreux sont les acteurs qui peuvent y prendre part et prospérer. Si vous souhaitez aussi vous intégrer dans ce secteur d’activité et bénéficier de conseils, contactez-nous.
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