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Dans le cadre la démarche de la transition énergétique, la France et plusieurs pays accueillent de nombreux projets environnementaux. Parmi ces projets, nous pouvons citer : les éoliennes offshores à l’hydrogène, le GNV ou encore l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, le GNL et le bio-GNL sont au cœur de nouveaux projets à l’échelle mondiale et lancent la course aux investissements pour les entreprises.
Aujourd’hui, le GNL se pose comme la solution la plus pérenne pour diminuer de manière significative les émissions de particules polluantes. Le premier avantage de ce gaz est qu’il ne rejette pratiquement aucune particule polluante dans l’atmosphère ou dans la mer. Il réduit de 80% les gaz à effet de serre.
L’Organisation maritime internationale (OMI) s’est déjà fixé un objectif à atteindre à l’horizon 2050 : trente ans pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre de toute la flotte française, des canots motorisés.
Par ailleurs, le GNL est aujourd’hui le seul carburant propre disponible immédiatement. La distribution est notamment assurée par le fournisseur de gaz Total, qui dispose du plus grand navire d’approvisionnement au monde.
Bio-GNL, est produit à partir de la méthanisation de la biomasse ou des déchets. La méthanisation est un processus naturel de dégradation biologique d’une matière organique dans un milieu sans oxygène. C’est un gaz renouvelable aux propriétés chimiquement identiques au méthane. Il peut être utilisé pour approvisionner les usines non raccordées au gaz naturel, ou en tant que carburant. Il bénéficie des avantages environnementaux du gaz naturel et du GNL en comparaison aux énergies fossiles (gasoil).
Le bio-GNL carburant, distribué physiquement sous forme liquide dans des stations hors réseau de gaz naturel, permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 88 % par rapport au gazole routier.
En 2030, cette filière, actuellement en construction, permettra alors d’éviter jusqu’à 2,3 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an par rapport au gazole routier.
L’objectif général du projet GNL FACILE est de parvenir à une réduction progressive de l’utilisation des carburants les plus polluants et de la dépendance au pétrole, qui est l’une des principales priorités de la politique européenne des transports.
La directive 2014/94/UE (directive DAFI), conformément au règlement (UE) n°1315/2013 qui réforme les RTE-T, indique combien il est nécessaire d’installer des points de ravitaillement, en mer ou à terre, fixes ou mobiles, pour le ravitaillement en GNL dans les ports maritimes.
Les ports doivent donc prévoir, à l’horizon 2025, la construction d’une véritable filière du GNL, qui assurera la continuité du ravitaillement des navires, véhicules et engins portuaires, la durabilité environnementale et économique des solutions adoptées. Le budget total du projet s’élève à 2 345 655 euros, financé par le Programme transfrontalier IT-FR Maritime et couvert à 85 % par le FEDER.
La France accueillera pour la première fois ce projet dans le Grand Port maritime de Marseille. Mené par EveRé, Elengy (opérateur des terminaux de GNL de Fos-sur-Mer), TotalEnergies et le groupe CMA CGM (un leader mondial du transport maritime et de la logistique), ce projet permettra de produire du carburant alternatif à partir des déchets ménagers de la métropole marseillaise.
Grâce à la technologie dual fuel gaz développée par CMA CGM, le bioGNL réduira d’au moins 67% les émissions de gaz à effet de serre (incluant le CO2) en comparaison au fuel à basse teneur en soufre (VLSFO). D’ici fin 2024, 44 navires du Groupe CMA CGM seront propulsés au GNL.
GNL Québec développe depuis 2014 le projet Énergie Saguenay, un complexe industriel de liquéfaction de gaz naturel dans le Port de Saguenay.
Le projet vise à soutenir les efforts de lutte aux changements climatiques en Europe, en Asie et ailleurs dans le monde, en offrant une énergie de transition qui substituera d’autres énergies plus polluantes (charbon et le mazout), réduisant ainsi de 28 millions de tonnes de GES par année les émissions mondiales.
Le projet repose sur un investissement évalué à 9 milliards de dollars et vise à être opérationnel en 2026.
À la suite du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie, l’Allemagne a annoncé ce 6 mars, vouloir réduire sa dépendance à l’égard des approvisionnements énergétiques russes. Pour cela, le pays dévoile un projet de construction de deux terminaux d’importation de GNL à Brunsbüttel et à Wilhelmshaven et de l’augmentation de ses réserves de gaz naturel.
Le montant des investissements n’a été communiqué, mais selon des estimations, la construction du premier terminal devrait coûter près de 450 millions d’euros.
Ce secteur énergétique est très prometteur. Aussi bien en matière d’innovations et d’investissements, nombreux sont les acteurs qui peuvent y prendre part et prospérer. Si vous souhaitez aussi vous intégrer dans ce secteur d’activité et bénéficier de conseils, contactez-nous.
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