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La Réalité Virtuelle est une technologie qui permet à ses utilisateurs de simuler un environnement qui parait alors réel tandis que la réalité augmentée représente une superposition d’éléments fictifs à une réalité qui existe toujours. Ces 2 technologies sont parfaitement dans l’ère du temps et la volonté de les développer ne cesse de croître tant ses possibilités sont démultipliées avec le progrès technique.
En effet, on peut leur trouver de nombreux usages, pas uniquement dans l’aspect loisirs ou les jeux vidéo mais aussi des utilisations professionnelles notamment dans plusieurs secteurs industriels.
Dans l’Ingénierie :
Cette technologie VR offre aux ingénieurs une possibilité de manipuler des produits qui n’ont même pas été fabriqués, grâce à des logiciels. Cela permet d’anticiper des éventuelles erreurs et de peaufiner le produit en amont de sa fabrication encore à l’étape de conception. Les changements sont effectifs en temps réel et les designers industriels peuvent collaborer avec les ingénieurs en simultané. Pour ce qui est de l’AR, l’entreprise
SolidWorks a créé le casque Meta 2 qui permet de visualiser des designs en Réalité Augmentée.
Le secteur Spatial :
Le volet spatial de la technologie VR concerne plutôt l’exploration spatiale. En effet, le casque AR HoloLens de Microsoft permet une reconstruction virtuelle de la surface de Mars. Elon Musk a notamment annoncé que le premier voyage touristique de SpaceX aurait une retransmission VR en live.
Pour la fabrication et logistique :
La dimension utile de la technologie à la fabrication ou la logistique servira notamment pour superposer des instructions ou images holographiques et faciliter l’utilisation de machines lourdes ou complexes. L’entreprise Inglobe Technologies applique notamment cette technologie aux moteurs. Ou encore le géant américain Nvidia qui permet des simulations pour l’industrie à travers son métavers.
Ainsi, grâce à son outil immersif, la prise décision est largement simplifiée. On peut visiter plusieurs sites virtuellement en même temps, manipuler un objet, en importer plusieurs, valider des placements, et ainsi de suite. C’est notamment le cas avec l’outil développé par la start-up française Meshroom VR qui reprend toutes ces qualités et dispose déjà d’un carnet d’adresse remplis de clients prestigieux comme l’Oréal, EDF, Michelin ou encore Bosch pour ne citer que les plus connus ainsi qu’une levée de fonds importante traduisant la volonté de développer cet outil et la confiance placée en ce dernier.
L’Aéronautique :
Notamment avec ces fameux casques RealWear, de nombreux usages de la VR sont attendus dans le secteur aéronautique. Parmi eux, des instructions de travail digitalisées, une assistance au nettoyage de ligne, les vérifications d’équipements instantanées ainsi que des instructions de démarrage des machines. Tant d’usages qui permettront de digitaliser ce secteur ainsi que celui de la défense.
Des casques de protection RealWear, moins performants que les HoloLens de Microsoft mais également moins chers et moins fragiles, ont été déployés dans les chantiers. Ils permettent aux travailleurs de disposer d’une projection en temps réel grâce à un bras articulé. Ces casques seront principalement utilisés dans des secteurs comme l’industrie et l’énergie pour un grand nombre d’applications diversifiées.
Sur le plan Militaire et de la sécurité :
Ces casques connectés ont donc de multiples usages, même pour des secteurs comme le militaire et la sécurité, en permettant notamment d’évaluer au préalable la dangerosité d’une pollution aquatique avant une intervention à Toulouse. Mais attention aux effets pervers de cette technologie en termes de piratage car forcément ce qui est digitalisé devient sujet à la cybersécurité mais aussi aux atteintes aux libertés individuelles.
L’aspect énergétique :
La VR permettrait de prendre des décisions sans forcément être présent sur les sites, c’est notamment le cas avec les puits de pétrole. L’entreprise Mechdyne propose grâce à sa technologie de VR une surveillance à distance des forages de ses clients industriels dans le gaz ou le pétrole. Il est aussi possible de déterminer à distance où implanter des sites en testant des puits au préalable avant afin d’optimiser les coûts et de faire un gain de temps considérable.
Néanmoins, il reste important de rappeler que ce type de technologie est très énergivore et consomme beaucoup d’électricité.
La technologie innovante holographique HoloLens de Microsoft :
On connait déjà la définition d’un hologramme qui représente une projection dans l’espace en 3 dimensions et c’est ce que veut mettre en avant Microsoft. Cette technologie fonctionne grâce à un casque de RA sans fil doté de capteurs. Le but ici n’est néanmoins pas l’immersion car il ne fait pas immerger son utilisateur dans un espace mais permet plutôt d’associer les données holographiques aux données physiques. Au niveau de la production industrielle, cela devrait permettre de réduire les temps d’arrêt et donc d’optimiser le temps de travail mais aussi d’améliorer les compétences et les performances. Microsoft table même sur des chiffres assez impressionnants en estimant un gain d’efficacité de 90% et une réduction de 50% des temps d’arrêts dans ces secteurs industriels. Cette technologie permettra même de donner des instructions holographiques détaillées à son utilisateur.
On constate donc que de nombreux acteurs sont très actifs sur le marché de la VR et de l’AR ce qui traduit une volonté croissante de miser dessus pour toutes les raisons exposées. Ces acteurs développent cette technologie mais chacun à leur manière et c’est ce qui permet d’obtenir aujourd’hui autant de diversité dans les offres disponibles sur le marché notamment avec tous les casques divers aux applications multiples.
Cela permettra donc de développer les secteurs industriels et d’insérer la technologie à bon escient pour faciliter les processus de conception, fabrication et la logistique de ces derniers sans bousculer radicalement leurs habitudes pour éviter une période d’adaptation trop importante.
L’univers du métavers :
Le chantier le plus important reste celui du métavers. Un métavers est un monde en ligne virtuel qui propose une véritable expérience immersive et qui est considéré par beaucoup comme le futur de l’internet. De nombreuses applications industrielles qui en découlent sont attendues dans le futur. En effet, en mettant en contact des ingénieurs, développeurs et créateurs en simultané, le métavers permettrait d’effectuer des simulations virtuelles avant de potentiellement exporter les technologies testées dans le monde réel avec les tets réalisés au préalable. Un gain de temps et d’argent conséquent donc. Cette plateforme de métavers est intitulée Omniverse et pourrait même permettre de simuler des machines, montrant encore une fois la démultiplication des usages de la VR ou de l’AR dans l’industrie.
alex.roman@surfeo.eu Office: +33 (1) 55 17 14 73
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