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Alors que le marché du véhicule GNV ne cesse de se développer avec 19 millions d’usagers à l’échelle mondiale, la France, elle, avec ses 13000 véhicules GNV, ne représente que 0,2% du parc total. Présenté comme une alternative au pétrole, nous constatons en France, une progression particulière de l’utilisation du GNV dans la catégorie des poids lourds. Grâce à ses multiples avantages pour la planète, le GNV s’impose à long terme comme l’un des incontournables de la transition énergétique.
En phase avec la transition énergétique, le GNV présente deux principaux avantages.
Ce gaz est économique et environnemental.
En effet, essentiellement composé de plus de 95% de méthane, le GNV réduit considérable le taux de polluants :
Outre ses qualités écoenvironnementales, le gaz GNV présente entre autres, l’avantage d’une garantie de sécurité.
Les véhicules homologués GNV, réputés plus sûrs, subissent en effet des tests de sécurité (résistance à la pression) répondant aux normes européennes (ECE R110). Equipés de deux systèmes de sécurité (disque de rupture et fusible thermique), la réglementation impose que tous les 4 ans, ces véhicules soient soumis à un Contrôle par Inspection Détaillée du Réservoir avec obligation de remplacer celui-ci tous les 20 ans.
Conformément à la loi relative à la transition énergétique, la Commission Européenne a ordonné à ses Etats Membres le déploiement d’infrastructures pour carburants alternatifs avant novembre 2016. Avec l’objectif de réduire d’ici 2030 le coût des importations pétrolières de 2,3 milliards d’euros, l’AFGNV a élaboré un plan de développement du réseau de stations.
A la suite de cette réglementation, l’Europe connaît une hausse de stations GNV, soit un peu plus de 4000 points de ravitaillement et plus de 55 000 véhicules avec l’Italie en première position.
Il faut en effet compter en moyenne 295000€ pour l’achat d’un bus ou d’un camion au GNV, soit 45000€ de plus qu’un véhicule diesel. A cela, doit s’ajouter le coût des infrastructures (stations de remplissage et aménagement du dépôt), indispensables au ravitaillement et au fonctionnement des véhicules.
Ainsi, de nombreux établissements se sont ralliés à cette cause environnementale. De grands Groupes tels que TotalEnergies, acteur majeur du gaz dans le monde a déployé l’ouverture d’environ 450 stations GNV dans le monde, en Asie, en Afrique et en Europe (en 2017 en France). TotalEnergies s’est ainsi engagé à adopter un rythme de 20 ouvertures par an sous les marques TotalEnergies et AS24 (filiale du Groupe dans la distribution de carburants pour les professionnels du transport) avec un objectif d’ouverture de 350 sites supplémentaires dès 2022.
Il en est de même avec Géodis, société française privée de transports en commun qui après avoir acté l’acquisition de 200 véhicules GNV en juin 2021, officialise sa nouvelle commande de 120 véhicules supplémentaires.
De plus, on peut observer une nette hausse de points de ravitaillement dont 252 créés selon l’AFGNV dans la période 2018-2021 et une prévision à l’horizon 2022, de 82 nouveaux points sur les sites tels que la Station du Grand Chalon, Le Havre, Annecy, Les Mauges…
Le GNV dispose déjà d’une alternative renouvelable appelée le BioGNV dérivé du procédé de méthanisation de déchets organiques agricoles, des entreprises agroalimentaires ou des collectivités du territoire.
Entièrement renouvelable, le BioGNV, a la capacité de limiter considérablement la pollution de 80%. En parallèle, de nouveaux investissements voient le jour dans les mobilités en France, comme le train à hydrogène vert.
La nouvelle formule BioGNV d’ores et déjà en pleine évolution a été injectée dans les réseaux depuis 2012.
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