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L’utilisation de l’énergie nucléaire connaît un boom incroyable dans le monde et particulièrement en Europe. La France, en tête des pays les plus nucléarisés envisage de faire progresser le marché du nucléaire grâce à l’innovation de technologies industrielles dans le cadre de l’objectif 0 carbone.
La Commission européenne a envisagé ce mois-ci son projet de labélisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz. Toujours dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, ce projet de loi a été élaboré en vue de faciliter le financement d’installations. Il s’agirait en fait, de considérer comme « durables » les investissements relatifs à la production d’électricité vers les activités contribuant à la réduction de gaz à effet de serre (finance verte).
Ce projet inscrit dans l’objectif de la neutralité carbone de l’UE en 2050 répond aux attentes de la et de plusieurs pays d’Europe centrale. La France prévoit en effet de relancer sa filière nucléaire décarbonisée (France 2030) et la Pologne ou encore la République Tchèque envisagent le remplacement de leurs centrales à charbon très polluantes. Il est donc avantageux pour ces pays en termes de financement de prendre position pour cette proposition de loi.
L’énergie nucléaire constitue une source à faible émission de carbone. De nombreux pays comme la Chine, la Russie, la Finlande ou encore le Royaume-Uni ont récemment développé leur industrie dans ce secteur. Ceci a permis une augmentation considérable au niveau de la production nucléaire avec record mondial de plus de 399 000 MW.
Pour maintenir cette dynamique de développement, l’Agence Internationale d’Energie (AIE) prévoit à l’horizon de 2040, un investissement d’environ 1,1 billion de dollars dans l’énergie nucléaire. Soit une croissance de 46 % de la production d’énergie nucléaire.
Cependant, les combustibles fossiles restent les sources de production d’électricité les plus utilisées dans le monde. Ainsi, la réponse à la problématique actuelle de l’environnement passerait par le déploiement des formes d’électricité à faible émissions de carbone. L’association des sources renouvelables et nucléaires apporteraient bel-et-bien une réponse à cette crise climatique. Pour cela, les puissances mondiales et émergentes tentent d’apporter leur solution à ce problème en lançant d’importants programmes de développement de l’énergie nucléaire.
A la différence de ses voisins, la France ne dispose pas d’assez de ressources énergétiques naturelles pour produire son électricité. C’est à partir de 1963 que le nucléaire se développe en France. Aujourd’hui, le pays répond à ses six priorités stratégiques :
La récente annonce d’Emmanuel Macron revêt pourtant une importance particulière. En effet, cette annonce faite dans le cadre du plan France 2030 dénote d’un grand intérêt de notre gouvernement pour le nucléaire.
Cependant, l’une des plus grandes difficultés rencontrées par le secteur du nucléaire réside dans sa construction. En effet, il faut compter une somme onéreuse allant jusqu’à 800 millions d’euros pour la construction d’une centrale.
Dès lors, la solution envisagée pour la construction de ces dernières réside dans l’innovation de Small Modulars Reactors (SMR). Les SMR offrent l’avantage d’être peu coûteux et d’être de petites tailles, ce qui garantit une construction rapide des réacteurs. Ces petites centrales peuvent descendre jusqu’à 10MW de puissance installée. Nous pouvons facilement imaginer que ce nouveau modèle puisse alimenter les besoins en électricité d’une petite ou moyenne ville.
De même, la France a aussi opté pour la création d’une nouvelle technologie à fission nucléaire qui consiste à envoyer un neutron à toute vitesse contre un atome instable. En le faisant éclater, cela produit de l’énergie. C’est une réaction en chaîne qui s’ensuit. La quantité d’énergie produite est considérable. Cette technologie est le successeur désigné de l’énergie nucléaire. Les évolutions dans ce domaine sont très lentes et avancent progressivement, mais avant de pouvoir l’exploiter
Il est donc en réalité peu probable de voir disparaître cette source d’énergie dans les années à venir. Cette énergie trouvera sa place dans la transition énergétique.
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