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Alstom est une multinationale française, aujourd’hui spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires. Alstom est née en 1928 d’une fusion de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SCAM), spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française pour l’exploitation des procédés Thomson Houston (CFTH), société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique ferroviaire.
Depuis Alstom n’a pas cessé d’évoluer à travers de multiples fusions acquisitions, notamment jusqu’au 29 janvier 2021 avec l’absorption de son concurrent canadien Bombardier transports, qui donna naissance à un géant industriel, numéro 2 dans le ferroviaire.
Alstom in Motion :
Le plan Alstom in Motion (AiM) dévoilé en 2019, combiné à une très forte tendance vers l’hydrogène a nettement accéléré la transition du groupe vers une proposition durable et axée vers les solutions de mobilités vertes et intelligentes. Ces attentes proviennent à la fois des donneurs d’ordres et des passagers, et conduisent à une transformation technologique du marché. Se positionnant déjà comme une référence industrielle dans ce domaine, avec par exemple le premier train à hydrogène et des solutions comme Hesop qui récupère l’énergie de freinage des trains, Alstom a identifié six axes prioritaires pour renforcer son leadership :
Pour ce faire, Alstom s’appuiera sur des investissements R&D soutenus et constants en pourcentages du chiffre d’affaires annuel. L’innovation est ancrée au cœur de la culture entrepreneuriale d’Alstom qui a déjà déposé plus de 6500 brevets à ce jour et noué de nombreux partenariats clés.
Alstom renforce également sa force de développement via de multiples acquisitions dans le domaine de l’Hydrogène notamment avec le rachat d’Helion Hydrogen Power à Areva Energies renouvelables en avril 2021, et plus récemment Plastic Omnium, un acteur majeur de la mobilité hydrogène.
Helion Hydrogen Power devient Alstom Hydrogène SAS, filiale à 100% d’Alstom. Cette acquisition confirme la volonté de l’industriel français de s’implanter dans l’hydrogène. Précurseur avec ses trains Coradia iLInt – testés dans plusieurs pays européens et déjà commandés pour entrer en service en Allemagne en 2022 et sans doute 3 ans plus tard -, Alstom ajoute une brique à ses compétences en matière de technologie hydrogène.
En ce qui concerne Plastic Omnium, il s’agit d’une association via un protocole d’accord, portant sur le développement de systèmes de stockage d’hydrogène haut de gamme destinés au secteur ferroviaire. Dans le cadre de leur collaboration, Alstom et Plastic Omnium combineront leurs capacités et savoir-faire complémentaires. Une équipe spécifique a été d’ores et déjà mise en place pour assurer le développement technique et commercial de solutions de stockage d’hydrogène embarquées, à la fois innovantes et compétitives, destinées au marché ferroviaire. A l’issue des phases de développement déjà initiés, les deux partenaires pourront lancer des solutions de stockage d’hydrogène et ceci dès 2022 pour des trains régionaux en France et en Italie. Ces trains pourront effectuer des voyages directs sur des lignes non électrifiées sans recourir aux énergies fossiles, tout en répondant aux défis du développement durable.
L’Etat et les régions investissent dans les TER à hydrogène vert bimodal :
Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologque, chargé des Transports, précise que le réseau ferroviaire français « est à 45% non électrifié. Nous avons deux solutions : soit nous électrifions, avec le coût que cela suppose, soit nous allons vers […] l’hydrogène qui a évidemment un avenir en France, et un marché européen et mondial à conquérir ».
La région Bourgogne-Franche-Comté avait déjà officialisé en mars 2021 la commande de trois TER Coradia d’Alstom pour un montant de 51,9 millions d’euros. Les rames devraient être livrées à partir de 2023 pour une mise en exploitation commerciale dès 2024. Une douzaine d’autres trains régionaux à hydrogène bimodal (électricité et hydrogène) devraient être livrés par Alstom à la SNCF car les régions Grand Est, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes souhaitent également s’équiper de ces rames.
Ces trains pourraient être exploités sur les lignes électriques déjà mises en place dans les réseaux régionaux et profiter de l’enveloppe de 10 millions d’euros mise sur la table par l’Etat pour accompagner l’investissement des régions dans les frais de développement de la technologie. « D’ici à 2030, plusieurs centaines de rames pourraient parcourir nos territoires », a ambitieusement avancé Jean-Baptiste Djebbari.
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