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Aujourd’hui le monde fait face à un réchauffement climatique en raison de l’accumulation de GES dans l’atmosphère. Si plusieurs Etats ont décrété un état d’urgence climatique, ces derniers se sont fixé l’objectif de la neutralité carbone. Régulé par les Etats, cet objectif fait l’objet de nouvelles restructurations dans le marché et les industries énergétiques.
En décembre 2019, la Commission européenne a dévoilé son Pacte vert pour l’Europe, un plan phare visant à rendre l’Europe climatiquement neutre d’ici 2050. Cet objectif sera atteint par le biais de la Loi européenne sur le climat qui ancre la neutralité climatique dans la législation contraignante de l’UE.
La neutralité carbone implique un équilibre entre les émissions de carbone et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone. Pour atteindre des émissions nettes nulles, la séquestration du carbone, compensera les émissions de gaz effets de serre.
Le 7 octobre 2019, le Parlement européen a voté en faveur de la neutralité climatique d’ici 2050 et d’un objectif de réduction des émissions de 60% d’ici 2030 (comparé au niveau de 1990), un objectif plus ambitieux que celui proposé par la Commission (55%).
Le 24 juin 2021, le Parlement a adopté la nouvelle Loi européenne sur le climat, qui porte l’objectif actuel de réduction des émissions à l’horizon 2030 de 40 % à 55 % et rend l’objectif de neutralité climatique de 2050 juridiquement contraignant. Comme proposé par le Parlement, un organe scientifique européen indépendant sera créé pour évaluer les progrès.
Pour l’instant, cinq pays de l’UE se sont fixé un objectif de neutralité climatique : la Suède a pour objectif d’atteindre des émissions nulles d’ici 2045 et le Danemark, la France, l’Allemagne et la Hongrie d’ici 2050.
Convaincu de l’impact positif du nucléaire dans la transition nucléaire, Orano s’est engagé à contribuer à l’Accord de Paris et à l’effort collectif de la neutralité carbone en 2050.
En effet, le groupe a déjà réduit ses émissions de GES et se fixe pour nouvel objectif en 2025, une réduction de 40% de ses émissions de GES par rapport à 2015. Cette performance n’est autre que le fruit de la mise en œuvre des nouveaux procédés industriels les plus modernes au monde. Ceux-ci contribuent à la réduction de l’empreinte environnementale.
Elle est aussi le résultat de choix technologiques qui vont être mis en œuvre, comme dans le cas de l’usine de recyclage de combustibles usés de la Hague, avec l’utilisation privilégiée de l’électricité par rapport au fuel pour la production de vapeur du site.
Nous comptons plus de 10 projets étudiés, avec un potentiel de réduction de 80 000 tonnes.
Le groupe s’est lui aussi lancé d’atteindre la neutralité carbone à l’issue de 2050. C’est un véritable défi pour EDF que les chercheurs de la R&D relèveront au quotidien.
Pour cela, le groupe se donne comme objectifs :
Pour déterminer l’empreinte GES des différents moyens de production qui composent le mix électrique du groupe EDF, les chercheurs de la R&D utilisent la méthode Analyse du Cycle de Vie (ACV).
Toutes les filières n’ont pas la même empreinte Gaz à Effet de Serre. Le mix électrique du groupe EDF est aujourd’hui décarboné à 90 % grâce à la production d’électricité d’origine nucléaire, hydraulique, éolien et solaire, dont les émissions de CO2 directes sont nulles.
Pour EDF un des leviers pour décarboner les usages est de substituer les énergies fortement émettrices de CO2 par de l’électricité bas carbone.
De plus, il existe aussi en parallèle de ces actions, des voies naturelles qui consistent à mettre en place des actions en faveur de la neutralité carbone, par exemple en plantant des arbres.
La R&D d’EDF mène des travaux de recherche dans tous ces domaines pour appuyer le Groupe dans son objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
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