Depuis la crise sanitaire du COVID 19, le transport aérien a été considérablement réduit. Seuls les cargos militaires et quelques avions de ligne (pour le rapatriement) sont autorisés à voler.
Concernant le fret aérien, ils sont désormais utilisés notamment pour le transport de Marchandises comme les équipements sanitaires, ou pour le transport de Services comme les rapatriements et les extractions de personnes contaminées ou en soins intensifs.
L’Association du transport aérien international (IATA) et ses membres continuent de soutenir les gouvernements dans leurs efforts pour ralentir la propagation du COVID-19.
Depuis le début de la crise, les cargos sont un moyen de transport aérien essentiel pour la livraison des médicaments et équipements médicaux essentiels (y compris les pièces détachées / composants de réparation).
Les transporteurs aériens jouent également un rôle important dans le transport des aliments et autres produits achetés en ligne, à l’appui des politiques de quarantaine et de distanciation sociale mises en place par les États.
Concernant la France, un avion chinois transportant 5,5 millions de masques a atterri à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
C’est l’un des premiers vols d’une longue série que toute la France attend avec impatience. Et surtout le personnel soignant en pleine pandémie de coronavirus.
Cet avion cargo d’Air France transportait au total 100 tonnes de matériel médical, selon la compagnie aérienne française.
D’autres vols sont attendus dans les prochains jours pour transporter ces équipements de protection indispensables.
De plus, les avions de ligne et les compagnies aériennes sont désormais utilisés pour le rapatriement de civils actuellement à l’étranger tels que des personnes travaillant à l’étranger, des touristes, voire des étudiants.
Certaines compagnies aériennes sont obligées de piloter certains de leurs avions même s’il n’y a pas de passagers à bord.
En effet, la réglementation européenne stipule que les compagnies aériennes sont obligées de fournir au moins 80% de leurs vols, sinon elles risquent de perdre leurs créneaux de décollage et d’atterrissage l’année suivante.